L’agriculture biologique est définie comme un système de gestion et de production agricole combinant un haut niveau de biodiversité avec des pratiques environnementales qui préservent les ressources naturelles. Elle intègre également des normes rigoureuses en matière de bien-être animal. Elle répond à une demande croissante de produits naturels de la part des consommateurs, tout en contribuant à la préservation de l’environnement dans le cadre d’un développement rural durable.
L’agriculture biologique
Le terme « agriculture biologique » ne peut s’appliquer qu’aux catégories de produits suivantes :
Produits non transformés : légumes, céréales, fruits, coton, fleurs, animaux, œufs, lait….
Produits transformés destinés à la consommation humaine : fromage, pain, plats préparés …
Aliments pour animaux : gâteaux de soja biologique …
Matériaux pour la reproduction végétative et semences.
Vous trouverez plus d’informations sur le blog écolo.
Agriculture biologique : cahier des charges
Pour obtenir et maintenir la certification en agriculture biologique (à solliciter auprès d’un organisme agréé), l’opérateur doit appliquer un cahier des charges strict, adapté à chaque type de production et respectant les principes suivants :
Aucune utilisation de produit chimique (engrais, pesticide…) dit » de synthèse « , bien que les pesticides et engrais dits » d’origine naturelle » soient autorisés.
Pas d’utilisation d’OGM.
Recyclage des déchets et des déchets organiques.
Lutte contre les parasites par des agents biologiques.
Élevage extensif avec des aliments biologiques et priorité aux médecines alternatives et à la prévention.
Bien-être animal (surface des espaces de vie, parcours extérieur, pâturage, interdiction de l’élevage hors sol…).
Respect de l’environnement et préservation des ressources naturelles.
Le maintien et le développement de la biodiversité (culture et élevage d’espèces diverses, maintien ou plantation de haies…).
Sur la base de la définition ci-dessus, vous pouvez voir qu’il y a un certain nombre d’avantages pour l’agriculture biologique, mais comme toute chose il y a des inconvénients, que nous allons maintenant examiner.
Avantages de l’agriculture biologique
Différenciation et qualité de la production. La production biologique est totalement exempte de tout résidu chimique (de synthèse), ce qui suppose une valeur ajoutée pour le produit.
Préservation de la fertilité du sol.
La plus grande érosion du sol dans l’agriculture se produit pour diverses raisons : les causes naturelles (comme le vent, la pluie, l’eau, le gel) et les non moins agressives causées par l’homme. Principalement le manque de repos du sol ou son exploitation excessive, et l’utilisation de doses exagérées d’engrais chimiques. L’agriculture elle-même est une activité qui érode les sols, et l’agriculture biologique est la réponse qui cherche à réduire l’impact sur l’érosion des sols grâce à des techniques de culture qui envisagent la préservation des ressources naturelles.
L’agriculture biologique garantit la rotation des cultures.
Les monocultures sont responsables des hauts niveaux de dégradation des surfaces cultivables et favorisent l’apparition de parasites et la diminution des niveaux de nutriments naturels du sol. L’agriculture biologique est appliquée en planifiant à travers des schémas stricts et étudiés de rotation des cultures, en préservant la qualité du sol et des aliments produits. Rotation des cultures : différentes variétés de cultures et de plantes sont combinées, en évitant les monocultures et en obtenant des synergies entre les cultures. Cela conduit à son tour à une augmentation de la résistance des différentes plantes au changement climatique, ainsi qu’à la préservation de la fertilité de la terre. On peut même dire que ce système augmente le rendement des cultures.