En matière de comptabilité, la notion d’amortissement désigne un concept très fondamental. Pour tout expert du chiffre, le fait de comprendre de cette idée ne suffit pas, il est important de la maitriser. Cet article vous propose un petit aperçu concernant le sujet de l’amortissement en Belgique.
Amortissement en comptabilité : définition
Le plan comptable général ainsi que le code de commerce donnent une signification précise de l’amortissement. À ce titre, cette idée représente un processus de correction ou d’évaluation de toutes les immobilisations à la disposition d’une société. L’amortissement tient dans ce cas la consommation irréversible des atouts économiques attendus et fournis par ces matériels. Il permet de constater la perte de valeur d’un matériel au cours de son utilisation dans le temps.
Cette technique d’estimation de biens permet en effet de faciliter la répartition du coût engagé par les immobilisations sur leur rythme d’usage. Le but de tout amortissement comptable consiste donc à assurer que les immobilisations soient renouvelées. Le comptable à Saint-Gilles, Ixelles ou à Bruxelles le classe souvent dans le compte propre aux charges.
Quels sont les matériels concernés par l’amortissement
Au sein d’une entreprise, il est d’usage d’amortir tous les matériels ayant vocation à être utilisés assez longtemps. Pourtant l’utilisation de ces biens est déterminable et limitée dans le temps. La structure doit être en effet obligée d’évaluer tous les profits économiques procurés par chaque bien. Elle doit également se trouver d’identifier la manière dont ces matériels ont été consommés. En général, le comptable à Saint-Gilles appelle cette situation flux de trésorerie.
En pratique, bon nombre de biens qui ont un caractère tangible sont amortissables. Plus particulièrement, cela s’appelle immobilisations corporelles dans le jargon de la comptabilité. Il s’agit d’un élément majeur qui constitue le patrimoine de l’entreprise. Le plus souvent, elles comprennent les installations techniques, les matériels informatiques, les fournitures de bureau, les matériels de transport, les constructions, divers outils à la disposition de la structure. Seuls les terrains font exception de ce règlement.
Toutefois, il existe certains équipements qui ne possèdent aucune substance physique mais peuvent être amortis. Connus par les immobilisations incorporelles, ces biens concernent les brevets d’invention, les sites web, les fonds commerciaux, les dépôts de marques, les logiciels, etc.
D’ailleurs, l’entreprise peut disposer de biens ayant un caractère financier. Ce sont les immobilisations financières qui ne s’amortissent pas. Pourtant, elles doivent être assujetties d’une sorte de dépréciation selon certaines règles.
Il existe une certaine tolérance fiscale permettant aux établissements de n’effectuer aucun amortissement. Elles n’amortissent pas en effet les biens surtout ceux qui ont de faible valeur et ceux qui adoptent une nature spécifique.
Les caractéristiques globales de l’amortissement
L’amortissement des immobilisations donne lieu à un grand nombre de tâches. Il occasionne parfois l’établissement de la base amortissable, l’identification de la modalité d’amortissement ou encore le choix d’une durée d’amortissement.
Bien entendu, toutes les entreprises doivent définir au préalable la durée d’amortissement de toutes leurs immobilisations. De même, elles doivent retenir et appliquer une méthode d’amortissement pour l’ensemble de leurs biens sans oublier d’effectuer une sorte de résumé des caractéristiques des équipements.